This Is A Velvet Underground Song That I’d Like To Sing – Derniers exemplaires !

Rodolphe Burger

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Rodolphe Burger transforme les fonds baptismaux du rock en une véritable fontaine de jouvence pour nous plonger de façon amusée dans un fleuve d’énergie électrique, pure et gracieuse. S’envolant au-delà du mythe, il s’affranchit de l’encombrant pour ne garder que l’essentiel : cette matière magnifiquement épaisse dont on fait les grands disques.

01Waiting For My Man
02Rock’n’Roll
03Sunday Morning
04All Tomorrow’s Parties
05Stephanie Says
06Sweet Jane
07Venus In Furs
08The Gift
09Afterhours
10Sister Ray
11Das Lied Von Einsamen Madchen

Informations complémentaires

Poids 65 g
Formats

CD, MP3, WAV

À Propos

Rendre hommage au Velvet Underground aujourd’hui, c’est pour moi faire un retour sur le moment où, il y a 30 ans exactement, j’ai décidé de « refaire » de la musique.

Sans ma découverte du Velvet Underground, assez tardive au fond, puisqu’elle date de 1976 environ, je n’aurais sans doute jamais entrepris pour ma part de « retour » à la musique et à l’expérience de groupe qui a débouché plus tard sur la création de Kat Onoma.

J’ai découvert avec le Velvet que le rock n’était pas seulement une histoire de teenagers. Mais qu’il était peut-être l’art contemporain par excellence. Ce que l’histoire même du Velvet, et notamment sa rencontre avec Andy Warhol, démontrait de façon éclatante. Je ne peux développer tous les aspects de cette « influence » du Velvet. Ce fut bien plus qu’une influence. Ils ont fait époque, leur rôle a été séminal, fondateur, et cela leur a échappé à eux-mêmes en grande partie, comme il se doit. Leur reformation, à laquelle j’ai assisté, ne pouvait qu’être décevante. Leur légende les dépassait.

J’ai longtemps différé de rendre un hommage explicite au Velvet. Le groupe Kat Onoma, sans renier cette influence, était surtout désireux de s’en affranchir, et regrettait qu’on ne souligne pas assez tout ce qui le démarquait musicalement du Velvet. C’est à Prague, et pas par hasard, à l’Akropolis, que j’ai éprouvé pour la première fois le désir de « reprendre » le Velvet et que j’ai pris la liberté de le faire. C’est à l’écoute de l’enregistrement « live » de ce concert-hommage à l’Akropolis qu’Yvon Tranchant, directeur de la Scène Nationale de Sète, m’a proposé de développer sérieusement la chose et de donner « ma » version du Velvet. Il n’était plus temps de dire non.

Rodolphe Burger

Crédit

Chant, guitares : Rodolphe Burger
Basse, claviers : Julien Perraudeau
Batterie : Alberto Malo
Claviers, sampling : Joan Guillon d'EZ3kiel
Spoken word : Black Sifichi
Guitare : Geoffrey Burton
Chant : Sarah Yu Zeebroeck
Enregistrement : Joël Theux (Studio Klein Leberau)

Mixage : David Husser
Mastering : Jean-Pierre Chalbos (Studio La Source)
Production exécutive : Jérôme Bourdon
Création graphique : Charles Berberian
Photos : Julien Mignot
℗ et © Bonsaï Music & Dernière Bande 2011