Vendredi 10 février • Auditorium du Louvre – Michel Laclotte • 20h

Planétarium Ouzbek
Rodolphe Burger, chant, guitare, sampler
Yves Dormoy, saxophones, clarinette, programmation 
Andi Pupato, percussions 
Mamur Zilolov, tar  
Jamal Avezov, violon et qijak 
Shukhrat Kholkhujaev, tanbur et sato

On connaît le goût de Rodolphe Burger pour les aventures musicales les plus audacieuses. Pour ne citer que certaines de ses créations récentes, les albums Before Bach et Glück auf ! et Hommage à Mahmoud Darwich illustrent sa capacité à aller à la rencontre de pratiques musicales et de cultures apparemment très éloignées de son domaine de départ.

Plusieurs chemins mènent à ce Planétarium Ouzbek, repris aujourd’hui dans une nouvelle version au Louvre dans le cadre de l’exposition « Splendeurs des oasis d’Ouzbékistan ».
Il y a d’abord cette création de Rodolphe Burger et Yves Dormoy au Planétarium de la Cité des Sciences à Paris, le 21 Septembre 2003, qui a donné lieu à un album, puis à de nombreuses représentations en France ou en Chine notamment. Invitation au voyage, parce que nourri d’évocations sonores du monde de l’aéronautique, il en est venu à se poser en Ouzbékistan, au conservatoire de Tachkent d’abord, puis à Samarkande. 

C’est Yves Dormoy, épris de cette musique du centre de l’Asie, qui rapporte de ses voyages des instruments traditionnels et communique sa passion à Rodolphe Burger. Une résidence organisée par l’Ambassade de France à Tachkent permet la rencontre avec les trois musiciens exceptionnels que sont Jamal Avezov (violon et qijak), Shuhrat Khkhodjaev (tambur et sato), et Mamur Zilolov (tar).

La rencontre entre l’univers poétique du Planétarium originel, et les thèmes et modes traditionnels ouzbeks, est si convaincante et enthousiasmante, qu’elle donne lieu à plusieurs tournées en France, confirmant à chaque fois de plus belle à quel point ces musiciens semblaient faits pour se rencontrer, et les amenant à parfaire un projet singulier, antidote idéal à l’uniformisation culturelle.