REPRÉSENTATION EXCEPTIONNELLE !
Auditorium du Louvre Michel-Laclotte, PARIS (75)
10 février 2022
Dans le cadre de l’exposition “Splendeurs des oasis d’Ouzbékistan”, le musée du Louvre accueille vendredi 10 février 2023 à 20h le projet “Planetarium Ouzbek”.
Description du projet
On connaît le goût de Rodolphe Burger pour les aventures musicales les plus audacieuses. Pour ne citer que certaines de ses créations récentes, les albums Before Bach et Glück auf ! et Hommage à Mahmoud Darwich illustrent sa capacité à aller à la rencontre de pratiques musicales et de cultures apparemment très éloignées de son domaine de départ. Plusieurs chemins mènent à ce Planétarium Ouzbek, repris aujourd’hui dans une nouvelle version au Louvre dans le cadre de l’exposition « Splendeurs des oasis d’Ouzbékistan »
Il y a d’abord cette création de Rodolphe Burger et Yves Dormoy au Planetarium de la Cité des Sciences à Paris, le 21 Septembre 2003. Marquant les retrouvailles de ces deux musiciens, qui s’étaient rencontrés à Strasbourg dans les années 80, il a donné lieu à un album, paru sur le label Dernière Bande, puis à de nombreuses représentations live, en France et en Chine notamment. Invitation au voyage, parce que nourri d’évocations sonores du monde de l’aéronautique, il en est venu à se poser en Ouzbekistan, au Conservatoire de Tachkent d’abord, puis à Samarkande.
C’est Yves Dormoy, épris de cette musique du Centre de l’Asie centrale, qui rapporte de ses voyages des instruments traditionnels et communique sa passion à Rodolphe Burger. Une résidence organisée par l’Ambassade de France à Tachkent permet la rencontre avec les trois musiciens exceptionnels que sont Jamal Avezov (violon et qijak), Shukhrat Kholkhujaev (tambur et sato), et Mamur Zilolov (tar).
La rencontre entre l’univers poétique initial du Planetarium originel (à la trame électronique mais aux effluves rock et jazz), et les thèmes et modes traditionnels ouzbeks, est si convaincante et enthousiasmante, qu’elle donne lieu à plusieurs tournées en France, confirmant à chaque fois de plus belle à quel point ces musiciens semblaient faits pour se rencontrer, et les amenant à parfaire un univers du 3ème type, antidote idéal à l’uniformisation culturelle, qui est bien souvent le mauvais visage de la mondialisation.